LE POSEIDON
Le Poséidon ne ressemble pas aux autres sous-marins.
Sa coque cylindrique, surmontée d’un kiosque imposant lui assure une grande résistance à des profondeurs vertigineuses. De l’extérieur, on le reconnaît entre tous, avec ses deux grandes vitres blindées à l’avant. En dessous, un projecteur directionnel d’une grande puissance lumineuse éclaire les fonds marins.
La salle des commandes est équipée d’une technologie de pointe. Radio et postes de pilotage occupent une dizaine de sous-mariniers, dirigés par deux officiers. L’hydrophone amplifie les sons des fonds marins. Le sonar, tel celui des cétacés, renvoie l’écho d’une masse même petite qui se présente dans notre trajectoire. Le périscope, le poste de vigie et les nombreuses caméras extérieures nous donnent un aperçu visuel, tout autour du Poséidon.
LA BATHYSPHERE
Jusqu’à deux cents mètres en dessous de la surface, il est possible de sortir en plongée, par le sas.
Pour des plongées plus profondes, nous disposons de la bathysphère, en métal épais, de trois mètres de diamètre, percée de deux petits hublots, est capable de résister à une très haute pression. Elle peut descendre jusqu’à la limite de son câble, soit cinq cents mètres.
LE SUBCOPTÈRE
Son hangar se trouve sous la salle des commandes, à l’avant du Poséidon.
Le subcoptère descend, retenu par un câble qui se détache ensuite mécaniquement. L’appareil est prévu pour accueillir quatre personnes, y compris le pilote et le copilote. Pourvu de quatre hélices directionnelles, de part et d’autre de l’habitacle, il évolue autant sous l’eau que dans le ciel. Cette polyvalence est utile pour les explorations sous-marines et aussi pour se déplacer plus rapidement par la voie des airs, soit à la vitesse d’un hélicoptère. Ses moteurs sont fixés au bout de quatre bras, rabattus sous sa coque dès qu’il est arrimé au câble du Poséidon. Ainsi son envergure diminue de moitié lorsqu’il est remonté à bord.